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Axéréal propage l’agriculture régénératrice

Responsable carbone chez Axéréal, Alexandre Juan propose dans chaque zone de la région des clubs carbone pour favoriser les échanges entre agriculteurs sur ce sujet.

Grâce à de nombreuses valorisations économiques, Axéréal incite ses adhérents à diminuer de 30 % leurs émissions de GES, d’ici 2030.

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La coopérative du Centre de la France travaille depuis longtemps sur un cahier des charges d’agriculture durable, baptisé CultivUp et transformé en CultivUp régénératif depuis 2024 (2 700 agriculteurs). Pour l’instant, sur les 11 000 adhérents de la coopérative, 250 sont impliqués dans une démarche bas-carbone. Ils devraient être 250 de plus à la prochaine récolte.

Afin de réduire de 30 % les émissions sur ses produits agricoles en 2030 (pour son Scope 3), Axéréal propose à ses adhérents CultivUp régénératif, une offre carbone autour de trois piliers. D’abord sur le terrain : ils bénéficient d’un accompagnement agronomique spécifique, à travers des clubs carbone. Ensuite, économiquement : ils peuvent participer aux filières bas-carbone. Lancées initialement sur le colza pour produire du diester, ces filières s’étendent désormais à d’autres cultures. Pour la récolte 2025, les orges de brasserie, le blé dur, le blé tendre, le maïs et le colza seront valorisés à l’aide de primes filières qui s’élèvent autour de 150 €/ha.

L’orge est ensuite transformée par Boortmalt et les blés tendres partent à destination des moulins d’Axiane. Les farines bas-carbone se font leur place sur différents segments de marché : Cœur de blé en grandes surfaces, Vandemoortele pour les boulangers industriels, et la baguette La Croquise pour les boulangers artisanaux. Le reste des productions est valorisé par deux clients industriels, pour la nutrition animale et l’amidonnerie.

Et aussi des crédits carbone

Troisième pilier proposé par Axéréal à ses agriculteurs : les crédits carbone. L’entreprise travaille avec Soil Capital d’une part, et le Label bas-carbone, reconnu par le ministère de la Transition écologique, d’autre part.

« En moyenne, en France, un céréalier émet 2,5 à 3 t de CO2/ha/an, indique Alexandre Juan, responsable carbone au sein de la coopérative. Avec les leviers agronomiques, nous réduisons de 30 % les émissions, soit une diminution de 0,7 t/ha/an. Nos adhérents la valorisent en crédits carbone, rémunérés autour de 22 €/ha/an. » Pour prolonger cette stratégie, Axéréal est en train de construire une gamme d’approvisionnement (semences et engrais) bas-carbone.

Sommaire

Dans les méandres de la rémunération carbone

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